Bonjour,
Comme Monsieur Patrice Hans, j’en appelle à se méfier du dogmatisme. Bien souvent, on ne prend pas asse de recul par rapport aux doctrines marxistes, ce qui donne un discours qui ne parle pas à la majorité de la population. Toutefois, réfléchir à l’intérieur d’un cadre national, en terme d’identité, constitue une erreur bien utile à la classe capitaliste. L’idée de nation constitue une totale manipulation, vide de sens, que les républicains ont exploité non seulement pour diviser le prolétariat, mais aussi pour forcer la productivité. Cette stratégie fonctionne d’ailleurs ouvertement en entreprise, dans laquelle, on cherche à créer une identité de groupe pour de meilleurs rendements. Dans le dernier article publié sur mon blog: http://guigsemancipation.blogspot.ca
Après, l’idée de se servir de circuit économiques existants déjà à l’échelle nationale pour commencer la révolution, ou de jouer sur certains esprits nationalistes anti-capitalisme (le parti québécois, québec solidaire) pour pointer du doigt, l’impérialiste capitaliste, c’est une stratégie à considérer. Mais la nation si elle semble annihilée par le mondialisme, reste cruciale dans le raisonnement capitaliste. Jean-Mari Le Pen qui tenait un discours nationaliste se faisait le chantre du libéralisme économique, il fallait que la France soit forte dans le jeu mondial. Or c’est servir directement les capitalistes que de rentrer dans la compétition mondiale. C’est jouer sur la fierté d’être français pour toujours produire plus, avec de meilleurs rendements, augmenter la demande d’emploi et donc faire pression sur les salaires à la baisse.
Enfin, distinguer le capitalisme spéculatif du capitalisme industriel présente, à mon sens, peu d’intérêt. Le capitalisme spéculatif ne constitue pas une excroissance, une branche pourrie du capitalisme mais appartient à la nature du capitalisme. Ils ont toujours réaliser les plus gros profits, toujours les grands gagnants du fonctionnement mondial, pour exister actuellement, il faut des capitaux, on peut créer des circuits économiques parallèles dans une certaine mesure, mais tôt ou tard il faudra bien révolutionner l’ensemble du système
Je soutiens 100% cet article très juste et très bien écrit